LA ROUE DE L’ANNÉE : DES NOMS DE CÉLÉBRATIONS POUR TOUT LE MONDE !

 Les célébrations des saisons, des noms qui s’accordent à l’énergie du cycle, indépendantes des termes religieux existants, pour que tout le monde puisse s’y retrouver et donner du sens. 

– Si tu sais comment écouter la Nature, elle t’offre un savoir ancestral pour agir et vivre la magie aux moments les plus importants et cohérents avec tes intentions.
– Et comme tu fais pleinement partie de cette Nature, cela te permet également d’être aussi à l’écoute de tes besoins profonds, pour une pratique avec du sens et de la puissance.

En s’appuyant sur les énergies des cycles, nous développons une pratique magique et spirituelle dans le respect de soi et de son environnement.

La roue de l’année païenne avec les termes “d’origine”, pourquoi cela peut être gênant ?

La roue de l’année est composée de 8 célébrations de saisons qui correspondent : aux 2 solstices, 2 équinoxes et 4 intersaisons. Ce principe de célébration du soleil et de la durée de lumière du jour est ancestrale dans de nombreuses cultures et traditions. Avec le néo paganisme et la wicca notamment des termes ont été repris de différentes traditions pour nommer ces fêtes : Yule, Imbolc, Ostara, Beltane, Litha, Lughnasadh, Mabon, Samhain. Ces termes sont aujourd’hui associés à des pratiques fermées de la wicca notamment.  Tout a été mélangé : des origines celtes, nordiques,  germaniques, druidiques, sans vraiment d’explications claires. Je ne suis pas à l’aise d’utiliser ces noms, je voulais retrouver la liberté de célébrer les saisons sans être associée à ce que je ne comprends pas. 

Comment fonctionne cette roue de l’année ? pourquoi 8 phases ?

On considère que chaque équinoxe (printemps et automne) et chaque solstice (été et hiver) sont des piques d’énergies, tout comme les intersaisons qui sont les étapes du cycles entre un équinoxe et solstice (il y en a donc 4), c’est pourquoi il y a 8 phases : 4 équinoxe et solstice, 4 intersaisons. Ce sont des étapes clés propices à la pratique magique par ce pique d’énergie. Mais aussi des célébrations païennes pour honorer l’évolution de la nature. Enfin des moments de conscience et de connexion à soi. Ainsi à chaque étape nous nous relions à l’énergie de la roue de l’année pour cheminer avec sens, conscience et puissance.

La roue de l’année que je propose :

Même principe de 8 phases, même approche des célébrations, mais avec des noms neutres qui n’appartiennent à aucune tradition. Ces termes permettent d’exprimer en eux même les énergies de la saison, ils sont neutres de tradition mais rempli de sens et de cohérence, mais aussi de poésie et de symbole. Ombre pour hiver, ardent pour été. Cela permet de facilement comprendre, de donner plus de sens. Le terme cercle permet de créer une continuité et d’exprimer l’idée du cycle, mais également du cercle que l’on forme pour créer un espace sacré et célébrer la saison

Le cercle de l’ombre : correspond au solstice d’hiver entre le 20 et 22 décembre, la nuit la plus longue de l’année, nous plongeant dans les ombres. C’est le moment où toute l’énergie est décroissante, elle a basculé dans les mondes souterrains. Ainsi c’est un moment de libération, de lâcher prise, d’acceptation de la mort, de créer de l’espace, de purifier. C’est aussi une période propice aux explorations des profondeurs intérieures, à l’étude des ombres.

Le cercle des songes : correspond à l’intersaison entre l’hiver et le printemps, généralement célébré le 1er février. Nous sommes dans cet entre deux, pas encore réveillé mais plus complètement endormi. Dans ce demi sommeil propice aux rêves ! Nous sommes en pleine gestation pour préparer la renaissance du printemps, c’est le moment de songer à la suite du chemin, à projeter les possibles.

Le cercle de l’éveil : correspond à l’équinoxe de printemps, entre le 20 et 22 mars, nuit et jour sont d’égales durée. C’est la renaissance du cycle ! Le renouveau ! La nature s’éveiller ! On plante la graine du renouveau, on s’ouvre sur l’extérieur, les énergies sont à nouveau croissante, on se prépare à accueillir la vie et la lumière, dans un élan créatif et fertile.

Le cercle des royaumes : correspond à l’intersaison entre printemps et été, généralement célébré entre le 30 avril et le 1er mai. C’est le coeur du printemps où la nature se féconde, la vie s’épanouie. C’est aussi le moment où le voile est au plus fin entre notre monde et les royaumes des esprits de la nature. On voyage dans les royaumes de l’invisible, des énergies de la nature.

Le cercle ardent : correspond au solstice d’été entre le 20 et 22 juin, le jour le plus long de l’année. C’est l’apothéose des énergies solaires qui sont à leur paroxysme. Tout s’ouvre, croît, l’abondance de la nature est omniprésente. On retourne pleinement dans le corps, la matière, on profite des plaisirs, on vit nos désirs, on accueille le feu nourricier.

Le cercle d’or : correspond à l’intersaison entre été et automne, généralement célébré le 1er août. Au coeur de l’été, c’est le moment des récoltes. Nous récoltons les fruits de la nature et de notre cheminement initiatique. C’est le moment de la pleine abondance et de l’obscurité, de l’or de la terre, des lumières dorées de l’été. Nous célébrons, accueillons, récoltons !

Le cercle des brumes : correspond à l’équinoxe d’automne entre le 20 et 22 septembre, jour et nuit sont d’égales durée. C’est le point de bascule dans la saison sombre, les jours vont diminuer, l’humidité s’installe mêlée aux dernières chaleurs, le voile se forme à travers la brume. C’est un moment où nous faisons le bilan de la saison lumineuse, nous nous préparons à la saison sombre, nous partageons nos récoltes

Le cercle des âmes : correspond à l’intersaison entre automne et hiver, généralement célébré le 31 octobre. Nous entrons dans le coeur de l’automne, en direction de l’hiver les nuits se rallongent, l’obscurité s’installe, les énergies basculent dans les mondes souterrains. On considère que le voile est au plus fin entre nous et le monde des défunts. C’est le moment où les âmes passent, où l’on peut se connecter à l’invisible, célébrer nos ancêtres.